Achille, soldat, légende vivante et rebelle, durant
les guerres troyennes.
Troie se trouve être un péplum new age
plutôt qu'un film historique. Sparte, Troie, Agamemnon,
Hélène, Hector, Ulysse, Paris : autant de noms
légendaires pour une guerre déclenchée
pour... l'amour / la possession d'une femme. Que la guerre peut
être romantique (sic !) !
Superproduction qui s'autorise toutes les folies visuelles et
ne se refuse financièrement rien, on ne peut nier, de
prime abord, qu'il est beau de (re) découvrir ce récit.
Aussi légendaire soit-il, celui-ci a pourtant beaucoup
de mal à nous transporter : s'étirant dans tous
les sens, dialogues assez insignifiants et séquences
bouche-trous compris, pour, finalement, ne raconter qu'une histoire
d'honneur masculin et de lutte de pouvoir.
Le plaisir d'une réunion de grands acteurs, la vue d'homériques
scènes de bataille n'édulcorant jamais la violence
(mais finissant par toutes se ressembler et nous lasser), le
travail d'un / de bon (s) technicien (s). Toutefois un peu long
pour ce qu'il a à nous raconter, manquant de matière
pour qui connaît de près ou de loin cette histoire
; du gros ouvrage émotionnellement frisquet. Tout ça,
pour ça ?