Un très jeune soldat intègre l'escadron de son colonel de père, à la frontière du Mexique. Ils sont bientôt rejoint par la mère de celui-ci ; et ce joli petit monde sera très bientôt importuné par de vilains indiens. Forcément.
Rio Grande décrit dans le détail la vie dans un campement de la cavalerie américaine, ainsi que celle d'un père qui découvre la paternité et redécouvre cet amour qu'il a quitté il y a 15 ans, avec distanciation. Pendant ce temps les femmes s'évanouissent et font lessive et repassage.
Entrecoupé de chansons de soldats, par les interventions drôlatiques de Victor McLaghlen, Rio Grande est une romance militaire bien ancrée dans son époque (1950), western à l'ancienne où les méchants indiens meurent beaucoup plus facilement que les blancs (qui osent cependant une "file indienne" !), participant à un folklore démodé (aujourd'hui) et à la gloire d'une armée américaine fièrement et passablement colonialiste, bien propre sur elle sans l'ombre d'un recul où l'once d'une critique de la part de l'auteur.
Le grand John Ford à la barre.