Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

 

Philadelphia
Budget = 26 M$
BOX OFFICE France = 1 828 / ? - 297 000 - 2 741 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,143 / 77,3 M$
BOX OFFICE Monde = 206,7 M$
 

Avec l'inoubliable chanson du Boss et nous revoilà plonger dans Philadelphia. Avec sa photographie épurée, ainsi que la façon éloquente dont J. Demme se colle sur les dialogues (cf. les formidables jeux de regard et les regards caméras).
Tom Hanks campe un brillant avocat, promis à une carrière prodigieuse ; il est homosexuel et a contracté le SIDA. Et c'est officieusement pour cette raison que ses employeurs le mettent honteusement et illégalement à la porte.
Philadelphia est la chronique de l'homophobie ordinaire, celle qui court parfois sans haine, comme un simple réflexe. Celle d'un avocat aux préjugés tenaces mais qui fera son travail parce qu'il juge de prime abrod que ce licenciement est arbitraire ; avant de comprendre qu'il y a un homme, un être humain derrière le plaignant.
Philadelphia est un film de procès, grande tradition du cinéma américain, mais il est à la fois le premier à aborder le sujet du SIDA, usant de ces fameux échanges entre avocats (argument béton / contre-argument en béton armé), et il magnifie son approche grâce au génie de son réalisateur.
Philadelphia fait sauter les tabous, traite son sujet sans omissions.
Les scènes finales -Oh mon Dieu que la chanson de Neil Young sied parfaitement à la dramaturgie !- sont sublimes et résonnent à l'image du film, contre toutes formes de discriminations, au travail ou ailleurs... et il y a encore, justement, beaucoup de travail...

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

-