Quand une femme tombe amoureuse d'un inconnu. And when a man
loves a woman : avec le couple le plus beau et le plus hot des
années 80.
Film O combien sensuel, construit de musique et de d'images
plus que suggestives, formellement efficient et abordant le
thème du désir sexuel (celui de l'homme exclusivement)
et de la dépendance à l'autre, dépendance
au corps.
Œuvre interrogeant également notre rapport au sexe,
à la soumission, à la domination à la fois
"amoureuse" et dans nos rapports intimes : entre le
personnages énigmatique de Mickey Rourke et la femme-poupée
Kim Basinger, s'érige le sexe, comme un but, une fin.
9 semaines 1/2 est une histoire d'intimité
dévoilant ce que nous pouvons être derrière
nos visages de travailleurs sages. Mais alors : y-a t'il un
quelconque amour dans ce couple ? Oui, mais il existe sans doute
sous une forme différente : à travers un vrai
grain de folie, des déviances légères et
une sincérité trop exclusive et unilatérale
; à travers un lien qui n'existe pas sans sa finalité
sexuée. Ou trop tardivement.
Adrian Lyne nous propose une comédie romantique qui ne
ressemble à aucune autre : il réussit partiellement,
à condition de se prêter au jeu en tant que spectateur.
On ne pourra lui enlever que 9 semaines et demi
est visuellement envoûtant et ravageur, un festival de
jolies scènes érotiques, mais également
et trop souvent un alignement souvent un peu vain, lassant sur
la durée.