White House down : bon alors ? Hors mis qu'il
est difficile de ne pas s'amuser aux comparaisons avec "La
chute de la Maison Blanche", comparaisons franchement troublantes
puisque jusque dans les ramifications scénaristiques
(le twist, même s'il est ici complètement téléphoné
et artificiellement double). Mais on a tellement l'habitude
d'être pris pour des buses que... le problème est
surtout dans le film lui-même : débutant sur une
petite manie du président dont on se doute bien qu'elle
réapparaîtra à un moment ou à un
autre, ce qui rend le truc parfaitement agaçant, le fond
de commerce d'Emmerich est ici suintant au possible. Le héros
malgré lui devra faire à la fois ses preuves auprès
de sa fille et de son futur employeur, le scénario est
donc complètement cul-cul, aseptisé et linéaire,
les méchants sont clownesques et leurs motivations convenues,
la réalisation est passe-partout et parfois même
paresseuse. Le tempo dramatique est plus diffus mais nous sommes
bien en présence d'un actioner décervelé,
moins violent que le film de Fuqua, moins hargneux et dont le
seul point positif semble être la visite intéressante
de la maison du président. Aussi succulent qu'un verre
d'eu glacé en hiver...