Un voisin trop parfait ne méritait
pas plus que son investissement = 4 M$. Un remake à peine
déguisé de Fenêtre sur Pacifique.
Et que nous apprend ce film ? Que les petits jeunes américains
au physique ingrât se font embêter par des plus
grands et rêvent de sortir avec la plus belle fille de
l'école ? Que le beau et jeune voisin cache un secret
/ trauma ? Qu'il ne faut pas prévenir les flics lorsqu'on
a un problème grave ? Qu'il ne faut pas sauter sur un
homme ayant un briquet allumé lorsque la pièce
a été arrosée d'essence et que son fils
et son mari y sont solidement attachés ???? Qu'il existe
encore une édition originale de L'Iliade (écrit
8 siècle avant JC) ?!!??! Non : il nous apprend que pour
relancer la mode des psycho-killers au cinéma il en faut
plus que ça, beaucoup plus que ce navet ignoble et imbuvable
qui s'évertue à prendre le spectateur pour un
inculte qui n'a jamais rien vu au cinéma. Gentillet pour
ne pas dire idiot, propre sur lui (jusqu'à l'unique scène
gore), bardé d'une psychologie de caniveau, de non-sens
et de banalité, d'impasses scénaristiques (la
reine du bal / complice, le vieillard), jamais nous aurons à
nous poser une question pourtant essentielle à ce genre
de sous-produit : mais que va-t-il donc bien pouvoir se passer
? Ce nouvel exemple cinématographique de pervers-narcissique
est hautement prévisible, dans ses moindres recoins,
et forcément d'un ennuie profond. Même R. Cohen
s'y est ramolli, à quelques scènes près.
Finalement l'équation de départ était pourtant
simple : il l'a trompe, elle le trompe ; la balle est au centre
et le film n'a nul besoin d'exister. Le genre de film après
lequel vous avez l'impression d'avoir perdu un peu de votre
Q.I....