Un prince (presque) charmant nous propose 
                  un V. Perez en personnage odieusement caricatural (Mr Besson 
                  au scénar), une critique légère plus qu'acerbe 
                  de la Gaulle et une morale lisible dès les 1ères 
                  images puisque passe-partout, totalement naïve et sans 
                  recul. Bon, allez : y-a un p'tit fond, un humour pas méchant 
                  et pas foncièrement très drôle, une aventure 
                  sans prétention dans les coulisses de la France profonde 
                  et surtout des coïncidences de parcours carrément 
                  poussives. C'est sympa, formaté, sécurisant et 
                  rectiligne. Au fait, concernant la morale : que la fille se 
                  sente obliger de se marier avant d'accoucher comme en 1940 mais 
                  ne connaisse même pas l'identité du père 
                  me parait... profondément dichotomique et forcément 
                  saugrenu... Faudra juste qu'elle explique au mome pourquoi il 
                  est roux et pâle, sa mère brune et son père 
                  algérien !