Une famille à louer part d'une excellente
idée : la confrontation d'une pauvre ratée avec
un riche raté au travers d'une relation non-conformiste.
Si le film évite à tout prix l'écueil des
gags faciles où l'ultra-riche découvre le monde
d'en bas, façon "Les visiteurs", le traitement
n'en reste pas moins complètement translucide. Si les
deux acteurs sont croustillants le scénario fait du surplace
et n'apporte jamais d'eau à son moulin, faute d'idée
; alors, comme on l'attendait dès le début, le
monsieur va faire son trou dans la famille, non sans heurt,
sortant de sa dépression, une love story va naître
et patati et patata. Un peu comme si vous vous rendiez dans
un bar à jus de fruit pour demander un verre d'eau du
robinet...