Le réalisateur se promène en
taxi dans la ville et discute avec les quidams qui montent.
A vrai dire c'est un drôle de film, un peu déroutant
au début (Tant mieux !), filmé en temps réel
semble-t-il. Un film typique où l'auteur semble s'amuser
mais reste grave, réalisant un film social et politique
-thèmes qui lui sont chers- et décrit une société
iranienne violente, rongée par le marché noir,
sans véritable liberté d'expression (il en est
d'ailleurs la première victime), connaissant une grande
pauvreté et où la condition des femmes est déplorable.
Un côté documentaire qui finira comme une attaque
envers un pouvoir qui a la prétention de rechercher la
perfection mais s'égare : la charia qui y est appliquée
(loin d'être celle voulue par le Prophète... mais
c'est une autre histoire) mais la loi ne peut rien contre le
vol ou la misère, rien contre les croyances "impies"
et autres superstitions. Le format du film est étonnant,
c'est un film de fond et non pas de forme, il représente
le combat de son auteur mais finalement j'ai peur qu'il ne nous
apprenne pas plus que ce que savent la majorité des spectateurs
informés sur le sujet.