La stratégie de la poussette c'est
un coup de foudre non transformé, une flamme qui s'éteint
prématurément et l'histoire d'une reconquête
maladroite. Le scénario se met en place en usant de gros
sabots : l'ami inspirateur, l'heureux hasard et les retrouvailles
compliquées jusqu'à la happy end, le tout mixé
avec "Trois hommes et un couffin". Habillage passe-partout,
frilosité humoristique : toutes les scènes -sans
pour autant que le film soit réellement mauvais- restent
en surface, ne creusant pas, ne touchant pas leur cible, ni
dans la drôlerie, ni dans l'émotion ; tout est
trop entendu et attendu. De plus la fin est si peu convaincante
qu'elle fini de mettre à mal le film. Même si Pérsonnaz
s'en sort pas mal du tout.