Pas vraiment le même monde... J'ai détesté ce film ; parce que j'en ai marre de voir des bourgeoises cinématographiques qui étalent de façon indécente le clinquant odieux de leur pauvre vie plutôt que leur anémique QI. Parce que j'en ai marre de ces vieilles célibataires de cinéma, sans enfants, qui pensent à se marier à l'âge où ma mère est devenue grand-mère. Parce que j'en ai marre de ces films ennuyeux au possible qui ressemblent à s'y méprendre -et cette fois on assiste au summum du genre - à des défilés de mode plutôt qu'à des oeuvres intelligibles. Parce que j'en ai marre de ces adaptations de séries TV réalisées de façon aussi soporifique au cinéma que dans leur matériau d'origine. Parce que j'en ai marre de ces films sans l'ombre d'un scénario -voir d'une histoire, aussi simple soit-elle- qui fonctionne sur des rebondissements mous du genou (Mon Dieu ! Il ne va pas aller à son propre mariage ! God ! Elle ne lui pardonne pas ce minuscule doute -tu parles d'un amour- !...etc) et de la psychologie au rabais. Alors je me demandais s'il s'agissait d'un film à destination unique de la gente féminine... mais ma femme me répond que non ! On ne pourra sauver que quelques bons mots balancés par des pouffiasses engluées dans leur fric alors que nous, simples et pauvres mortels, on se saigne à mort pour donner quelques euros à nos ONG. Et puis de toutes façons je ne peux pas supporter la tronche de S. J. Parker... Et dire qu'ils sont allé jusqu'à oser l'insulte suprême : mettre dans la bande-son le sublime "Walk this way", version Run DMC / Aerosmith, chanson qui crache à la gueule des conventions...