Serena est tout indiqué pour qui s'intéresse
à l'économie de l'exploitation forestière
post-crise de 29 aux USA... pour les autres... c'est l'histoire
d'un couple qui passe du coup de foudre aux soucis de jalousie
et autres problèmes du quotidien, en passant par les
ennuis financiers, les traumas du passé et les vrais
drames de la vie. Une histoire complètement plate cachée
derrière de belles images (la campagne magnifiée
par la photographie) et de bons acteurs ; ce n'est pas la réalisatrice
qui donnera le sursaut nécessaire à notre intéret.
C'est une fresque qui passe et s'oublie aussi vite puisqu'extrêmement
banale et hautement prévisible et attendue, à
un point tel que cela en devient gênant. Le film essaie
pourtant de se débattre, en vain : le "Moby Dick"
du héros (un puma) n'est qu'un artifice indigne et sans
conséquence, et le titre me parait complètement
inapproprié ; un peu comme si Cameron avait appelé
son Titanic, "Rose".