The salvation vous happera assez facilement
grâce à sa musique impressionnante, ses couleurs
toutes particulières qui vont très bien avec le
genre et, donc une photo somptueuse qui se dessine tels de véritables
tableaux. Mais c'est bien le scénario que l'on attendait
au tournant : ici le drame y est un peu appuyé, la violence
à la fois psychologique et physique, on retrouve tous
nos repères (notamment le bad guy en proprio tout puissant
et abject ; vu et revu). Un western danois, mais un western...
il tente difficilement de sea démarquer ça et
là de ses illustres et forts nombreux aînés.
Il possède une vraie personnalité visuelle mais
peine à trouver ses marques : les personnages secondaires
sont très intéressants, la réalisation
est appliquée, agréable et très belle,
puis le sujet émerge plus franchement ; un film de vengeance,
plus qu'un simple revenge movie, des vengeances multiples et
variées, des cercles vicieux qui se forment, s'éclaboussent
les uns les autres en un vrai balai de violence vengeresque.
Plus proche de Leone que de Ford, sans toutefois révolutionner
le genre, ce film est plaisant et fait forte impression.