Robin des bois, la véritable histoire
démarre sur les chapeaux de roue : il fait du noble Robin
un vrai voleur et arnaqueur dans l'âme, égocentrique
au possible. Aidé d'un casting adéquat et d'une
certaine révérance envers le travail d'un Mel
Brooks (Sacré Robin des bois) voir des
indémodable ZAZ ; c'est parodique, assez finot (le gag
attendu du bâton, quelque peu détourné),
référentiel (les Kask Punk), pas si con et au
scénario pas si mal senti (le piège tendu à
Petit Jean). Mais c'est également très inégal,
les temps morts s'allongent au fur et à mesure que le
scénar avance, et les gags ont tendance à se tasser
méchamment. Ca manque terriblement de souffle, comme
si le film avait démarré trop vite et ne savait
trop comment se renouveler. Humour diffus, un côté
cheap mal assumé et un film qui ne joue jamais avec différent
niveau de lecture, pas plus qu'avec d'autres émotions.
Au final on reste à distance respectable d'un Mais
qui a tué P. Rose ?.