Tout les codes, devenus tics d'auteur, sont déjà
présents dans Reservoir dogs. L'ultra
violence avec en point d'orgue la cultissime scène de
torture, les dialogues qui nourrissent totalement le film, une
vulgarité signature, les personnages XL fortement dessinés,
et même soulignés, une réalisation léchée
pour ne pas dire impeccable, une musique très présente,
des références à foison -pop et cinématographiques-,
un montage renversant et des scènes absolument, définitivement
iconiques. La base de la grammaire tarantinesque.
Ici sur un air de scénario tissé main, avec une
question en suspens qui fait vivre l'histoire : qui est la balance
??