La religieuse possède les 2 défauts
majeurs du cinéma hexagonal : une réalisation
classieuse voir froide (les dialogues filmés pesamment
et en 3 temps, une mise en scène fonctionnelle), un film
qui va exactement là où on l'attend. Si la photo
est réussie, respectant les canons de l'époque,
on se pose continuellement la question : le sujet valait-il
la peine d'être raconté ? La description commune
des moeurs particulières de l'époque et la dure
vie au couvent. N'aurait-il pas fallut prendre le spectateur
à rebrousse-poil et lui proposer un film tout autre que
celui, guère excitant, auquel il s'attend et qu'il n'ira
pas voir au cinéma ? Et puis ces dialogues monotones...