J’ai eu la désagréable impression de voir 
                  la version honteusement tronquée d’un porno de 
                  série, une version tout public sans aucune scène 
                  hard… Le réalisateur est aussi léthargique 
                  que ses confrères et il se font complètement de 
                  se qu’il filme (plans fixes et panos), la seule et unique 
                  intrigue –dont le spectateur connaît, hélas, 
                  la réponse- est « Avec lequel va-t-elle couchée 
                  ? »… et encore celle-ci intervient après 
                  ¾ d’heure de métrage ! Pour le reste on 
                  est proche du degré ZERO : inutile de chercher une réponse, 
                  une leçon ou un lointain souvenir dans cet imbroglio 
                  de dialogues cul-cul et lourdingues jetés à coup 
                  de fronde par des acteurs en plein apprentissage. Ni cinématographique 
                  (pas de mouvement, d’accroche ni de diégèse), 
                  ni documentaire (qui voudrait faire croire que les gens parlent 
                  comme cela entre eux !), ni théatral (aucune emphase, 
                  aucun élan, aucune classe), ni réellement poétique 
                  si plus que ce martellement est quelque chose à voir 
                  avec une forme de poésie… ni pornographique. Cerise 
                  sur le gâteau : Ariel Dombasle, déjà sacré 
                  plus mauvaise actrice (c’est un grand mot) de l’histoire 
                  du cinéma… 
                  Peut-être le film que je déteste le plus avec Les 
                  nuits fauves.