Nymphomaniac - Vol 1 débute comme le
grand film d'un grand réalisateur, audacieux : jouant
avec les sons, osant le noir complet sur l'écran, les
plans longs et usant de l'art du mouvement de la caméra
; la séquence de hard rock marquant un point final...
à la qualité du film. Un film sur la morale...
et le sexe ? Il ne donne que trop d'intérêt bassement
visuel à ce qui ne paraît être que le fantasme
d'un artiste "en panne" et donne une image réductrice
et honteusement basse de la femme. Telle une putain qui n'a
même pas le cran de se faire réellement payer,
l'héroïne joue à la compétitrice sexuelle,
sur un air de métaphore poissonnière dégradante.
Une oeuvre misérable qui n'a de but que choquer et se
donne bonne conscience avec une pseudo-réflexion qui
n'a d'intellectuelle que sa prétention à l'être
(Cf. la remontée du train symbolisant la remontée
de la rivière par un poisson = lol !). De l'authentique
branlette pas même intellectuelle qui tourne vite au ridicule
-du ridicule visuellement bien tenu-, pénible et surtout
sans le moindre intérêt puisque "faux"
: où alors faut-il y voir la métaphore ultime
de la Femen qui emprunte honteusement son nom au féminisme
et tente de faire avancer la société avec son
corps plutôt qu'avec son esprit, son cerveau, et nage
effectivement à contre courant, transformant la femme
en un nouvel objet ; de l'intellectualisation de façade,
dangereusement régressive... mais je m'égare peut-être
?