Mary, queen of Scots (sortie le 12 novembre) séduira grâce à sa photographie délavée, passée, son esthétisme soignée, son austérité censée nous replonger dans le passé, censé représenter la vision que l'on peut avoir de cette époque, et qui par ailleurs est assez juste. C'est avant toute chose la découverte d'un grand personnage, une leçon d'histoire, mais il est peu louable que celle-ci soit asséné aussi lourdement, didactiquement (la voix off très littéraire participe à cette impression de même que la moindre démonstration musicale) et il manque assurément de la passion dans ce récit pourtant précis et juste. On a trop l'impression d'assister à un cour magistral, joliment emballé, certe, mais auquel il manque un certain lyrisme pour nous impliquer, nous y intéresser complètement. Pour les historiens en herbe.