Le néant filmique et cinématographique…
et un néant de 3 h 19 s’il-vous-plait ! ! ! Hors mis J. P.
Léaud que tout un chacun adore (quand on l’écoute
faire l’acteur on est persuadé d’être De Niro
!), un réalisateur adepte de la sieste, un scénario épisodique
où l’intrigue se résume à : qu’est-ce
que je vais faire aujourd’hui sinon parler de tout et de rien à
mon ami, à une fille, avec celle qui partage mon lit ; non, le
pire c’est cette prétention de faire un film d’auteur,
intellectuel alors que le type n’a strictement rien à dire
et que sa bouse en noir et blanc ressemble au film de vacances de vos
voisins, en plus chiant, en plus long, avec moins d’action et plein
de discours à se rouler par terre de rire ; genre : cours de philo
autour d’une goutte d’eau ! Et c’est même pas
poétique. Le réalisateur se fout de son film, le scénario
ferait plaisir au scénariste d’un quelconque « Vendredi
13 », c’est franchement ni du cinéma, ni du docu, ni
du ciné vérité (pas de regard, pas d’idée,
pas de réalisme autre qu’ultra théatralisé).
Mais comment suivre un film si long (en temps réel et en temps
subjectif) si aucune intrigue essaie de nous prendre par la main où
de nous botter le cul, si aucune histoire ne cherche à nous bluffer.
Quant à la grammaire cinématographique du charlot qui filme
c’est : plans fixes – séparations – petit pano
. De quoi mettre en valeur ses dialogues ! ! ! Un film monolythique :
NUL ! ! ! Moi, j’ai abandonné, suite à de trop nombreuses
accélérations, à l’histoire du cul-de-jatte…
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