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Jungle fever
Budget = 14 M$
BOX OFFICE France = ? / ? - ? 000 - 327 000 entrées
BOX OFFICE USA = 5,3 / 32,5 M$
BOX OFFICE Monde = 43,9 M$
 

On débarque dans un Harlem éclairé par la photo de Dickerson, éblouissant devant la caméra superbement maniérée de Lee, réalisateurs aux idées réjouissantes (les dialogues en duo -et en marche comme sur un tapis roulant- sur les trottoirs).
On passe en revue tous les protagonistes et on double tout ça d'une étude sociétale abordant le thème de Roméo et Juliette, version New yorkaise-afro-italienne, explorant tous les enjeux qui vont avec : préjugés et haine raciales, difficultés de vivre au grand jour un amour toujours interdit dans les années 90. Quelque soit la couleur de peau. Film chorale dense, multipliant les thématiques riches, autant raciales, qu'amoureuses, adultères, familiales, entrepreunariales... Jungle fever sous ses faux airs de comédie possède une tendance analytique et réflexive assez poussée, des dialogues fournis et une sensibilité à fleur de peau. La mise en parallèle de deux frères que tout oppose, l'architecte et le camés, donne un aperçu / raccourci d'une communauté partagée entre déperdition et intégration.
Le tout servi par une palette d'acteurs investis, avec l'immense A. Quinn (acteur favori de mon grand-père...), et une musique qui nous accompagne incessamment.
C'est une œuvre chaleureuse, musicale, où l'on se sent bien, une oeuvre qui dit encore beaucoup de chose sur l'Amérique d'aujourd'hui.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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