(Critique écrite avec tout le respect dû à
la réalisatrice et à... sa maman...)
Mais que
manque-t-il donc à cette comédie romantique à
la française qu'est Jamais le premier soir ?
Des moments de rires francs, sincères et plus marqués,
et ce dès le début pour entraîner le spectateur
dans une spirale humoristique ; mais tout est question de sensibilité.
Un tempo beaucoup plus punchy, un film mieux découpé,
évoluant plus vite, un petit côté trashy
plus assumé et une réalisation plus désinhibée,
plus folle, plus variée.
On sent le 1er film, l'oeuvre
qui se cherche, cherchant une idée forte, c'est à
dire autre que la simple histoire d'une femme se reconstruisant
après une rupture ; les candidats défilent comme
à l'armée, le film s'étire et l'approche
littéraire, d'où est censé poindre l'originalité
du propos, est carrément lourde à digérer
puisque trop caricaturale. Sans être le navet tant craint,
c'est une oeuvre très imparfaite et qui ne correspond
en rien à mes critères des canons de la bonne
comédie.
DSL Mélissa... et sa maman.