Un scénario brillamment organisé et écrit,
un montage aussi précis qu'un coucou suisse, un casting
haut de gamme, et tout le talent de Spike Lee pour enrober le
tout de sa patte inimitable : Inside man fait
partie de ces instant classic, .
Ce sont quatre histoires en forme de toile d'araignée
qui gravitent autour d'un heist movie : celle d'un propriétaire
de banque qui protège un trésor équivoque,
celle d'une mystérieuse femme de grande influence qui
protège ce proprio, celle d'un flic aguerri et de sa
fine équipe, et celle d'un cambrioleur de génie
qui a tout à révéler.
Mais ce sont également deux temporalités marquées
par des photos distincts : le présent en direct ainsi
qu'un futur anticipant la fin du cambriolage et des témoignages
/ l'enquête a posteriori. Formidable façon de raconter
une histoire en recollant les morceaux de manière très
dynamique. Le film sème de petits indices délicatement,
jusqu'au dénouement sursautant et d'une finesse géniale.
Qui plus est où la morale n'est pas forcément
là où on l'attend.
Et tout cela tient la route à la perfection, mystérieux
au possible : Spike -ou plutôt son scénariste-
en profite même pour faire passer son message sur le racisme
au gré des évènements,