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Inglourious basterds
Budget = 70 M$
BOX OFFICE France = 4 224 / 165 414 - 940 000 - 2 866 000 entrées
BOX OFFICE USA = 38,1 / 120,5 M$
BOX OFFICE Monde = 321,5 M$
 

Oeuvre purement fantasmatique et cathartique.
Et le film débute par une première scène inoubliable (Menochet Vs Waltz !!), un superbe travail conjoint de réalisation et d'actorat.
Puis entre en scène 8 mercenaires, nazis et alliés, entre portraits inventifs à tendance gorissime, un véritable sens de la tension à l'intérieur de chaque sèquence, des références par dizaines sous la forme de moults séries B du cru et un débriefing sur le cinéma (de Sergent York à A. Margheriti, en passant par G. W. Pabst ou encore une version toute personnelle de Cendrillon) ; avec en bonus une évocation de L. Riefenstahl, prouvant à quel point l'auteur est particulièrement pointu.
Inglorious basterds est peut-être le film le plus déstabilisant de cet immense auteur, un brin moins fascinant et abouti visuellement que ses autres travaux, moins imprégné de musique, plus posé, aux dialogues parfois moins percutants, à la construction scénaristique moins atypique, certaines séquences ayant tendance à s'éterniser un peu. Disons qu'il résiste un peu moins à de multiples visions -je l'avais adoré au cinéma- malgré le plaisir global d'une nouvelle représentation et la maestria de certaines séquences (l'avant-première est absolument sublime).
Sinon : Christoph Waltz est un génie, sa seule performance est un délice artistique sans pareil.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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