Des gros plans quasiment indécents qui soulignent l'importance
des regards pour l'auteur, quelques belles idées visuelles,
des dialogues très colorés et un humour aussi
détonnant que de la nitro.
C'est l'histoire d'un casse sur fond de révolution mexicaine
: où plutôt celle de la lutte idéologique
entre l'idéaliste révolutionnaire et le pragmatique,
amoureux de l'argent. Mais sorti de là on ne peux pas
dire que l'on soit emporté par les enjeux du film, ceux-ci
restant une simple toile de fond.
Il était une fois la révolution reste
l'avant-dernier film du signore, et il est sans doute le moins
réussi de la trilogie : moins inspiré, moins fastueux,
moins léché, moins incisif et plus contemplatif
; presque trop "didactique". Même le génial
Morricone a besoin d'être plus criard pour de se faire
entendre. Un film clairement trop long pour ce qu'il a à
nous dire.