| Viol collectif dont les coupables ne seront (presque) 
        pas punis et dont la victime tombera amoureuse du principal instigateur 
        ; papy crevant d’une crise cardiaque devant la vision de son clebs 
        récemment empaillé ; putain se tapant un mineur ; frère 
        homo jusqu’au trognon ; mère et petit frère dont la 
        mort lors d’un crash aérien nous est présenté 
        anodinement et très, très rapidement ; inceste consommé 
        jusqu’à plus souffle entre un frère et sa sœur 
        ; petite fille, naine, écrivain et suicidaire qui finiré 
        défenestrée ; anarchistes-terroristes dont un amateur du 
        kamasutra ; père rendu aveugle par les éclats de verre produit 
        par une bombe… et j’en passe. Tout semblera, pour les plombés 
        du cul, amoral et hideux ou ressemblera, pour les plus intelligents, à 
        un magnifique défouloir et exultoires de toutes nos viles pulsions, 
        le tout orchestré sans larmes et avec, malgré les drames, 
        une joie folle. Ajoutez un soupçon de Freud (les ombres d’Eros 
        et Thanatos parsème le film : les pulsions de mort et de sexe animant 
        ses personnages, guère préoccupés par autre chose), 
        secouez et vous obtenez une œuvre moins dérangeante que rassurante, 
        loufoque, et dont la morale (car morale il y a , n’en déplaise 
        aux intégristes de tous bords) serait : l’homme est condamné 
        au malheur sporadique et à une mort certaine, alors prenons la 
        vie à bras le corps, baisons, rions, chantons et ne cessons jamais 
        de garder espoir, l’espoir se cachant au gré des expériences, 
        des tatonnements et des hésitations. Vivons pleinement et sans 
        aucune gène : Dieu n’existe pas et s’il existe… 
        on s’en fout !  |