| En Grande-Bretagne, les jeunes s'emmerdent, se droguent, 
        pètent un cable et, parfois, font de la musique. On le savait déjà 
        (enfin... sans généralisé), on l'avait déjà 
        vu aux travers de scénarii certainement plus élaborés 
        (Trainspotting me vient à l'esprit, notamment 
        pour son format et l'élaboration de son histoire), même si 
        le but recherché est évidemment une atmopshère glauque 
        -ici plutôt ennuyeuse- tout à fait et remarquablement mise 
        en valeur par une réalisation très "géométrique" 
        (on redécouvre les panoramiques au cinéma) et très 
        antinomique. Venons-en donc à la fameuse scène finale qui 
        avait soulevée des coeurs au festival de Cannes : impossible de 
        ne pas l'anticipé pourtant. Ce couple sans intéret pour 
        l'histoire donc on évoque la vie sans raison en plein milieu du 
        film ne pouvait que finir par être adjoint au parcours de ces jeunes 
        (l'interdiction aux moins de 16 finissant de nous mettre la puce à 
        l'oreille). D'un côté un couple de riches, dans une belle 
        maison, de l'autre, 3 jeunes voyous... ça ne vous a pas évoqué 
        quelques souvenirs vous permettant exactement de savoir ce qui allait 
        advenir ? Si : la scène finale est effectivement un "hommage" 
        à Orange mécanique, en version trash (peut-être 
        même inutilement trash...), de celle qui vous mettent mal à 
        l'aise (signe de réussite).Un film en rien bouleversant mais pas 
        tout à fait mauvais. |