The gift n'est pas le cas typique et basique du film où un psychokiller va désordonner la vie bien rangée d'un couple / héros lambda. Mais ça reste une série B dont où comprend assez vite les tenants et les aboutissants ; tout du moins peut-on les supposer d'après le pitch de départ. L'extérieur qui vient envahir l'interieur du foyer, le malheur qui vient s'opposer au bonheur (tout relatif dans ce cas précis), la pauvreté qui assaillit la richesse, l'inconnu (un homme issu du passé mais dont on ne sait rien) qui vient s'immiscer dans le connu. Où l'éternelle métaphore cinématographique de la jalousie... Ce pourrait être un film sur le harcèlement, film que vous avez déjà vu cent fois au moins (récemment Knock knock, mais également Un voisin presque parfait, American nightmare, The strangers, You're next, Funny games, Les nerfs à vif, Panic room, Fear, Terreur sur la ligne, Les chiens de paille,...etc), suivant un fil rouge tenu. Mais petit à petit l'oiseau fait son nid, l'histoire trouve sa voix et nos a priori volent en éclat : c'est un film de vengeance (qui est vraiment le méchant ?) où le passé ressurgit, rattrape les supposés héros et où l'extérieur, le danger, l'inconnu se confondent soudainement avec l'intérieur, la sécurité et le connu. Un final vengeresque des plus croustillants, un rôle qui va à ravir à Jason Bate, un Joel Edgerton qui manque d'expérience pour une série B des plus agréables à suivre et qui sait tirer son épingle du jeu. |