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Gemma Bovery

Budget = 9,7 M€

BOX OFFICE France = 1 667 / 37 663 - 223 000 - 571 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,019 / 0,192 M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Gemma Bovery pose une question essentielle : Le film va-t-il parvenir à sortir le nez de son titre, transformer cette idée, cette matière première, en une véritable oeuvre cinématographique ? Et bien non : jamais. Car l'histoire du vieux qui va tomber sous le charme pudique et platonique de la djeuns anglaise ne pouvait, sur la forme tout du moins, difficilement nous apporter autre chose que ce dont à encore trop l'habitude le cinéma hexagonal. Ca cause de rien durant 1h40, vide bien mieux relevé par la photo soignée qu'une réalisation assez commune, les liens communs s'affichent en rang d'oignons au travers d'une longue série de non-évènements où la frontière entre le charme, le talent immense de Lucchini, s'estompe au "profit" d'un ridicule pesant. Comme si le cinéma français ne parvenait toujours pas, en 2014, à sortir la tête de ses vieux drames saupoudrés de tromperies, films lassant qui parviendrait presque à vous dégoûter de la plastique impeccable de G. Aterton. Sortir la tête où tout du moins innover... Si Emma est sensé résonner en Gemma (le fil conducteur de sa vie, ses butinages amoureux) alors mes souvenirs me trahissent cruellement dans ce qui n'est au final qu'une version du reader's digest cinématographique de ce qui fut reconnu comme un chef-d'oeuvre de la littérature. Fallait pas se mesurer à plus fort que soi. Le cinéma de A. Fontaine parait encore une fois se noyer dans des thématiques collantes et véritablement éloignées de mes très personnelles considérations de vie (mais je ne suis qu'un spectateur, Anne, pas le centre du monde), son petit monde tournant autour de "tromperies" à la française et de jeux de séduction rasoirs.

La critique des internautes
 

 

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