Dumb & Dumber De signe le retour des deux 
                  débiles de compétition (ils osent tout, c'est 
                  à cela qu'on les reconnait...), décapants et trash 
                  : le retour sur le devant de la scène d'un humour vraiment 
                  régressif, osé, sans limite aucune ni une quelconque 
                  notion de morale ; du rire pour de faux, jubilatoire, expiatoire, 
                  médicinal. 
                  Alors oui : on adore, ou on déteste 
                  cordialement... et bien qu'avec un peu de honte, je n'hésiterai 
                  pas à dire que ces deux crétins parviennent encore 
                  à me faire pleurer de rire !!! Si le film souffre d'une 
                  vrai baisse de régime sur sa dernière partie, 
                  il ne faut pas oublier que les 2/3 tiers du métrage sont 
                  une franche réussite : ce n'est pas seulement du rire 
                  gratuit, il y a un travail d'écriture derrière, 
                  une certaine notion de second degré, de l'humour à 
                  deux temps (le retour à l'envoyeur, le jeu du pet dans 
                  la voiture). Bon : c'est totalement con mais c'est pleinement 
                  assumé, contrairement à certains films avec A. 
                  Sandler, et c'est surtout "comme au bon vieux temps" 
                  : une suite qui mérite doublement d'exister puisqu'elle 
                  enterre la catastrophique suite / préquel et se permet 
                  de réhabiliter partiellement nos deux lapins tarés. 
                  
                  Le scénario est un peu bateau mais globalement les gags 
                  sont très bien intégrés (sauf celui de 
                  la mamy, par ailleurs à moitié coupé au 
                  montage...) alors perso, je met mon cerveau en mode "off" 
                  et je me laisse aller.