The DUFF est un faux film pour les jeunes, une fausse comédie qui ose se prétendre dès le début "originale" alors que c'est un nième film fantasmatique sur la jeunesse américaine ; lol, mdr, omg & wtf !!! Bidon : toujours les mêmes personnages bateau et fourre-tout, les mêmes scènes poussiéreuses et la même intrigue façon "l'héroïne au physique ingrat va-t-elle sortir avec celui qu'elle aime en secret, mais qui n'est pas celui qu'on croit au début du film, alors que la pimbêche de service, canon pseudo-moderne, va finalement se prendre un rateau pour que la morale cinématographique soit sauve ?". Et toujours avec ce même angle d'approche qu'est le personnage de "faire-valoir", la copine censé mettre en valeur ses amies (le DUFF : Designated Ugly Fat Friend), ici au centre du film, mâtiné par l'ombre filliforme de My fair lady avec un soupçon de l'inévitable Carrie. Quant à la seule définition du mot "grosse" donné in extenso par le film en la personne de la jolie et bien roulée Mae Whitman, c'est une abjection destinée clairement à complexer des millions d'ado ne correspondant pas aux critères de la beauté moderne : avoir l'air d'une prostituée qui s'est retenue de manger durant un mois... Bien le "bonjour" aux cadavres efféminés, tas d'os informes et aussi repoussants que bien dans l'air du temps, et dont a laideur est subtilement masquée par l'imagerie inventive et esclavagiste dictée par des médias, ceux-là même qui réfléchissent en lieu et place des faibles d'esprit et leur impose le dictat de la pensée unique... ouf ! Sauvons trois pointes d'humour bien sentis dans un film où il n'y a rien à sauver. Un téléfilm Disney Channel pour les jeunes adolescentes... NON !!!!!

 

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