Passer des insupportables Gomes, Tavares
et autres UV au sublime Elle s'appelait Sarah
puis aujoud'hui à l'excellent Dark places...
difficile à comprendre mais il est hautement agréable
de voir G. Paquet-Brenner se bonifier avec l'âge !! Pourtant
ça débutait sous de bien clairs auspices : un
meurtre odieux, une survivante à la personnalité
trempée, un drôle de club se penchant sur des affaires
judiciaires troubles et une enquête qui a tout à
se révéler. Pas foncièrement original dans
les grandes lignes -et avant que le final percutant finisse
de faire pencher la balance- mais on se laisse vite embarquer
par le sujet, par le duo déjà éprouvé
dans Mad Max 4 et enfin par un réalisateur
qui, s'il n'est nullement Fincher, s'affine avec le temps et
se révèle au fur et à mesure de ces métrages.
En plus l'oeuvre est loin d'être bête, mélangeant
la sociologie américaine avec une étude de cas
sur les divers personnages qui en font des caractères
très intéressants.