| Un film qui nous fâche avec Howard Hawks. Un bon 
        scénario peut donc faire un mauvais film. Comment s’intéresser 
        à ces personnages, ces situations quand le réalisateur s’acharne 
        à nous foutre mal au crâne en filmant des dialogues avec 
        une caméra constamment mobile (Mulcahy ? Bay ? Non…), quand 
        le réalisateur insiste bêtement sur chaque détail 
        (cf. la scène où elle se trompe et met deux plaques…), 
        quand la photo monochrome laisse transparaître un foutage de gueule 
        symbolique. Alors la présentation de chaque scène semble 
        se traîner en longueur et il faut se rabattre sur les moments dansés 
        pour atteindre la grâce de ce que ce film aurait pu être sans 
        l’immonde prétention d’un avant-gardiste intellectuel 
        qui ne trompera que les « cannophiles » |