Les premiers essais de Polanski.
Du noir et blanc, une étrangeté travaillée,
une folie latente.
Deux fuyards se retrouvent dans une maison isolée et
les proprios vont devoir composer avec eux.Surtout l'un d'entre
eux.
Si l'esthétisme est irréprochable, l'humour est
passable et le film se semble jamais décoller, tournant
en rond sur une bonne heure et demi autour du fossé entre
Riri de truand et George le bourgeois, le violent et le couard.
C'est l'ennui qui émerge des dialogues et le décor
du château est largement sous exploité ; tout comme
la folie dont je faisais précédemment état.
Ce cul de sac ne va guère plus loin -si je puis dire-
que le jeu de mot de son titre, un peu plus géographiquement
que situationnellement.
Diablement beau mais vide il reste à cet essai un casting
pour le moins étonnant : F. Dorleac plus occupée
à se mettre nue qu'à dévoiler ses talents,
le génial D. Pleasance et le trop rare L. Stander.