Histoire de Clockers (vendeur de cocaïne ou de crack).
Un générique choc, un parrainage scorcesien, une
musique omniprésente, un Spike Lee inspiré (macro
sur la rétine au son de "je veux voir ce que tu
vois"), un visuel qui en jette même si on regrette
l'apport de Dickerson dans ce qui ressemble trop à un
patchwork flashy.
Sur le fond on tourne autour d'un meurtrier, via l'enquête
de la police, posant une question relativement simple : qui
des deux frères -ou qui d'autre- est l'assassin ? Les
personnages sont intéressants mais la portée du
film reste assez limitée : les ravages de la dope, du
crack, dans la communauté afro-américaine, les
effets boule de neige et dramatique de quelques mots et d'une
mauvaise ambition. Cela donne un film aussi percutant que réjouissant
mais sans grands enjeux.