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Braveheart
Budget = 72 M$
BOX OFFICE France = 1 776 / ? - 356 000 - 1 232 000 entrées
BOX OFFICE USA = 9,9 / 75,6 M$
BOX OFFICE Monde = 213,2 M$
 

Braveheart.
C'est en premier lieu une signature, cette musique que je considère comme la plus belle partition jamais écrite pour le cinéma. De l'émotion à l'état le plus pure, doux et paisible comme un cours d'eau de montagne, léger et enveloppant comme le vent, puissant et enragé comme l'orage ; certains morceaux ("The secret wedding") font naître une émotion immédiate, incontrôlable et d'une puissance incommensurable. Cette musique emporte tout, elle sublime chaque passage et fait plonger définitivement un film dans le statut de très grande œuvre. Même s'il n'est aucunement parfait.
W. Wallace le symbole répondant à la violence et à la mort que sème les anglais en Ecosse, par la mort et la violence. Wallace défendant sa terre natale, résistant à l'oppression d'une puissance tiers tel un résistant dans l'obligation de prendre les armes. Wallace, en dehors du symbole national, c'est David prenant la défence des faibles dans leur lutte acharnée contre Goliath, contre les puissants, que ce soit ce peuple écossais spolié par les anglais ou les femmes réduite à l'état d'esclaves sexuels ou de vulgaires mandataires par les hommes. Braveheart nous montre la naissance d'une légende, rebelle à l'ordre établi et à l'oppression, homme à l'intégrité sans faille, allant au bout de ses idées, modèle pour des générations de révolutionnaires dont le nom résonne un peu comme celui de Guy Fawkes. C'est toute la force de son scénario, autant que dans la description de ses glorieuses et sanguinolentes batailles : guerre, combats, alliances, trahisons, enjeux et montée en tension jusqu'au paroxysme final destiné à asseoir le martyre de Wallace dans un élan de quasi sainteté.
Braveheart est un morceau d'histoire et de culture (l'interdiction des armes au écossais résonne encore de nos jours !), le film en retient l'essentiel et, surtout, l'esprit, même s'il réinterprète à sa guise, s'emporte un peu, idéalise et embelli. C'est une oeuvre de cinéma, pas un livre d'histoire.
Gibson compose ses images tel un peintre, rudement efficace dans les scènes d'action, mais manquant cependant d'une vision, d'une réelle personnalité derrière la caméra. Il reste, en tous les cas, sa marque de fabrique : une violence expressive, graphique et intense.
"Tous les hommes meurent un jour, mais peu vivent vraiment".

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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