Effrayant... bien sûr à cause de ce que l'on voit et de ce que l'on attend même si il y a beaucoup d'espoir dans ce film (Moore sait faire changer les choses, il l'a montré dans le passé, il le montre avec les "balles" de chez Walmart ; il nous montre également des gens qui veulent que les choses bougent...) ; mais pas seulement. Car ce film fabuleux nous fait réfléchir... pour tous ceux qui vivent en France le message me semble clair : ATTENTION ! Car la conclusion de Moore est le vrai résultat d'un authentique travail, d'une étude précise pour laquelle il met les formes, résultant pas forcément sur un remède absolu, mais plutôt sur un bon moyen de guérison (pour fana de guns comme pour les crétins tapant sans réfléchir sur la "violence" de la musique ou du cinéma...). Je m'explique : les français sont toujours en retard d'à peu près 10 ans sur les yankees (les émissions comme "Cops" sont arrivés il y a 10 ans aux States et sont maintenant sur les écrans français, aux infos où dans les discours politiques ; la criminalité chute aux USA quand elle augmente en France pour dépasse les taux américains...) et ici on est en train d'assister aux mêmes symptômes sociaux : enfermement (putain ils ferment pas leur portes au Canada !), télé à chier, journaux emplit de crimes commis par la communauté "bouc-émissaire", replis sur soi, sentiment d'insécurité relayé par les médias, les discours et les actes... Putain pourquoi, pour une fois ne pas copier les bons cotés des américains : les ricains se tuent avec des guns, les français avec des voitures... : pourquoi ne pas adopter leur mode de conduite ? Leur civisme et leur respect ? Leur façon de traiter les enfants (comme ça y-aura pas de rapport gouvernementaux alarmant sur... la fessée ! Une honte...), de ne pas occulter leur passé (compter les films sur le Vietnam et ceux sur l'Algérie...), sur leur hygiène ? Pourquoi pas ? Ne faudrait-il pas un Michel Moure de ce coté-ci de l'Atlantique ? Un mec qui traite les vrais problèmes, qui les traite pas par la violence mais avec son cerveau et optient de probant résultats (tout le contraire de José B.) avec une délicieuse pointe d'ironie (le bowling du titre justement). Et si je m'y mettais...