Nick : flic, motard, divorcé, dans le collimateur de
la police des polices, se voit attribuer une mission après
avoir assisté à un meurtre odieux dans un restaurant
: escorter un mafieux japonais dans son pays d'origine. Voyage
en immersion.
Black rain est un polar crépusculaire,
jouant sur les lumières, entre les images grises, pluvieuses
et les néons nippons, avec une vraie attirance pour les
ambiances brumeuses ; et des couleurs suffisamment variées
pour créer une atmosphère différentes pour
chaque scènes.
Chasse à l'homme nipponne tout autant que choc entre
deux cultures, deux méthodologies, Black rain
demeure un polar classique, ayant l'originalité
de se dérouler pour partie au Japon, développant
la classique histoire de guerre des gangs tournant autour de
la fabrication de fausse monnaie, mettant clairement en avant
des ricains plus malins, plus efficaces que les locaux, tendance
"Je te donne des leçons". Néanmoins
le film ménage quelques séquences particulièrement
marquantes et vraiment remarquables.
La musique électronique de H. Zimmer fait déjà
merveille, R. Scott est brillant et le duo Douglas / Garcia
fonctionne à merveille. Classique mais conséquent.