Moore va au cœur des choses, il ne s’emmerde pas à attaquer inutilement des symboles mais s’occupe directement des problèmes (en clair il n’ira pas détruire un Mac Do en ayant l’air d’un abruti de plouc mais préfèrera aller frapper à la porte du patron et s’expliquer avec lui devant une caméra pour sensibiliser les gens ; ce qu’il fera avec le patron de Nike). Il préfère construire, donner à notre société la chance d’aller de l’avant plutôt que de détruire aveuglement et clamer une marche arrière dangereuse (Monsieur B. et l’Europe ou les ONG…en s’atirant plus d’ennemis que d’amis peut-on vraiment faire changer les choses ? Est-ce son rôle à lui ? N'épouse-t-il pas les théories d'une extrême qui a le vent bien en poupe ?), il préfère pointer du doigt, dénoncer et apporter ses solutions grâce à la discution. Michael Moore communique grâce au rire, au sourire et à la dérision plutôt que de ne penser qu’à son ego, à son image (ce n’est pas un vulgaire terroriste anti-mondialisation qui tape sur tout ce qui bouge sans réfléchir et se retrouve au bout du monde plutôt que de solver les problème qui jouxte sa porte). Moore n’est pas borné, il arborre les symboles de la société qu’il combat (les Bulls, Wendy’s, Mac Do…il est l’image même du bon gros américain) car il cherche à améliorer cette société ; ce n’est pas un paysan passéiste qui marche avec des œillères comme le ferait tout bel abruti d’extrême droite… Michael Moore se bat contre l’injustice (entend-on le mot mondialisation dans son discours ?) sans prendre les gens pour des cons : il tape là où il faut, il ne fait pas du spectaculaire (détruire des champs n’a jamais contribuer à faire avancer la discution) mais du démonstratif ce qui permet de nous toucher vraiment. Quelque part il est l’antithèse bénéfique de Bové. |