On s’y attache un peu… non
pas à cause de ce scénario où un détective
tout ce qu’il y a de plus classique, cherche une femme, depuis Marseille
et à travers toute la France, pour finallement revenir à
son point de départ et la trouver (n’importe qui aurait commencé
par là… mais c’aurait été un tout autre
film : un court par exemple). Il fallait nous dire tout de suite qu’il
cherchait à la connaître. Ensuite il y a cette description
qui se veut glauque sans être chocante ou écoeurante tout
en nous changeant du ciné farnçais traditionnel. Puis viennent
les évitables scènes de femmes à poil gratos et très
vendeuses (la femme qui sort du bain derrière « l’indien
» n’apporte rien ni au récit, ni au personnage, ni
à l’atmosphère) qui nous étonnent un peu :
le réalisateur est une femme –mais y-a pas de quéquettes-
mais ne semble pas intérressé par le combat féministe…
Peu importe à vrai dire, le propos n’est pas là. Mais
derière tout cela il y a de bons acteurs et une bonne réalisatrice
quand elle, justement, n’oublie pas de réaliser certains
passage de son film (les parents , très « docu qui n’a
rien à faire ici, dans une fiction » et un peu ridicule),
on sent une griffe personnelle, un talent certain qui se cherche encore,
il y a même des scènes sublimes, éclairées
comme il faut : celle où France dort et l’on entend l’avion
de son amant décoller ; elle se lève, ouvre les rideaux
et découvre au soleil levant la vie à ses pieds. A suivre
donc… |