L'histoire fellinienne de Roma.
Religiosité et athéisme, Histoire et histoire,
théâtre et cinéma, silence et bruits, passé
et présent, fantasmes et souvenirs. Et des portraits
de dizaines de personnages typiques et felliniens.
Il Maestrio prolonge la vie en une adjonction de séquences
disparates, sans logique, avec le même fils d'Ariane romain
: son amour de la cité antique. Dans une mise en image
qui vous étourdit, vous enchante, vous invite à
partager tantôt un repas, tantôt un coup de chaleur,
tantôt un coup de folie, l'oeuvre devent vite une exploration
véritable, en profondeur, par tous les bouts de la capitale,
à la fois fictive et documentaire ; un feu d'artifice
de saveurs, de sons, d'images, de sentiments, de musique...
Visite historique, géographique et culturelle toute à
la fois.
Pour avoir courtisé deux fois dans la ville-merveille,
pour y être tombé deux fois amoureux fou, ce film
est comme du pain béni, deux heures d'éblouissement.
Exubérant, flamboyant, sensationnel ; parfois trop insistant
(le défilé de l'église catholique). Parfois
à pleurer de bonheur.