Zardoz |
(6-7) |
Un Dieu invite son peuple à semer la mort afin
de ne plus engendrer la vie et lui insuffle le culte des armes ; où
comment un homme va se révolter et découvrir une tout autre
société, aux apparences parfaites, vivant dans une tour
d'ivoire. Un film post-hippy qui en garde au moins la mode (beaucoup de
plastoc, vêtements laids, de nombreux corps dénudés,
pacifisme à outrance, effets zen, communautarisme, dénigrement
de la religion, psychologie à l'extrême...etc). Mais quelle
est donc le but de ce film : on y prône l'immortalité, la
vieillesse comme une punition, l'intelligence surdéveloppée
qui a engendré le "no sex, no sleep, no violence", en
contre-partie on nous apprend que la violence est humaine et nécessaire.
Cette société, bien que complexe, ne semble pas (plus ?)
représenter quoique ce soit pour le spectateur bien que son dogme
soit intéressant à la fois dans sa critique et dans son
idéal. Pas facile d'adhérer au film, surtout avec cette
enveloppe, ce traitement désuet, "space" et parfois carrément
ridicule (volontaire ?), de se fondre dans cette fable masturbatoire (plus
qu'un simple film de SF) au but trouble : un film naturaliste qui n'aime
pas les pacifistes, ou certains pacifistes extrêmistes ?????? Boorman
y joue son rôle à merveille. |