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Zardoz

John BOORMAN
(6-7)

Un Dieu invite son peuple à semer la mort afin de ne plus engendrer la vie et lui insuffle le culte des armes ; où comment un homme va se révolter et découvrir une tout autre société, aux apparences parfaites, vivant dans une tour d'ivoire. Un film post-hippy qui en garde au moins la mode (beaucoup de plastoc, vêtements laids, de nombreux corps dénudés, pacifisme à outrance, effets zen, communautarisme, dénigrement de la religion, psychologie à l'extrême...etc). Mais quelle est donc le but de ce film : on y prône l'immortalité, la vieillesse comme une punition, l'intelligence surdéveloppée qui a engendré le "no sex, no sleep, no violence", en contre-partie on nous apprend que la violence est humaine et nécessaire. Cette société, bien que complexe, ne semble pas (plus ?) représenter quoique ce soit pour le spectateur bien que son dogme soit intéressant à la fois dans sa critique et dans son idéal. Pas facile d'adhérer au film, surtout avec cette enveloppe, ce traitement désuet, "space" et parfois carrément ridicule (volontaire ?), de se fondre dans cette fable masturbatoire (plus qu'un simple film de SF) au but trouble : un film naturaliste qui n'aime pas les pacifistes, ou certains pacifistes extrêmistes ?????? Boorman y joue son rôle à merveille.