Wishmaster |
Robert KURTZMAN |
(4) |
Réalisation bordélique greffée
sur un produit vidéo gonflé par son producteur (Craven).
L’illusion ne passe pas le générique : le scénario
est tellement brut que l’on dirait une vulgaire ébauche (bonjour
l’originalité et la surprise : un objet possédé
par un démon = problème = solution), acteurs actants ; aucun
souffle d’ambiguité, de personnalité, d’ambition
ou de recherche. Série B. Il ne reste plus que les effets gore
pour nous séduire. A l’image de l’un des personnages,
le film est horriblement superficiel : un collectionneur pare son salon
d’icones de dieux antiques sans faire de théologie ni d’histoire…
C’est très con et complètement gratuit. Enfin le jeu
de la « bonne question » marche deux ou trois fois. La fin
ne fait qu’exposer ce qu’aurait pu être le film…
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