Iginio STRAFFI

Le scène d'intro servira à nous mettre en appétit, non dénuée d'imagination, comme le film d'ailleurs, et d'un esthétisme pas vilain du tout. Et puis le scénario est plein de voyages, de magie, de créatures diverses, d'un univers plausible et, comme toute oeuvre de high fantasy, notre héros est en fait un groupe de héros, d'héroïnes pour être exact, qui ne font pas que se battre contre le Mal mais se voit attribuer une quête personnelle. Dommage que le souci du scénariste soit plus l'efficacité que la qualité -d'où un récit hocquettant, hâché et écrit dans ses grandes lignes. De même, les scènes plus "claires" ne parviennent pas à cacher une technologie loin de la perfection de celle usité par Pixar, les textures sont très inégales, certains arrière-plans carrément laids, le soucis du détails pas toujours là et le dessin très peu racé (voir la différence entre les personnages et l'oiseau). Mais alors qu'est-ce qui plait tant à mes 2 petites filles chez ces Winx ? Un scénario moins cul-cul que la moyenne des cartoons qui s'adresse à leur tranche d'âge, des filles sexy de chez sexy qui les font rêver (pas qu'elles : poitrines volumineuses et tenues suggestives aidant...), un aspect sombre assez rare dans ce type de dessin animé (Cf. Totaly spies...) et un genre inhabituel et peu destiné à ce public (la fantasy). Même les chansons restent accrocheuses pour des oreilles encore jeunes. Un bon produit.