Willard |
Glen MORGAN |
(8-9) |
Il y a du Burton dans
Willard... Un petit air gothique dans les décors, des couleurs
pâles, une musique emprunté à qui vosu savez, des
personnages d'un autre monde, un peu naïfs, une fin pas très
gai. Une belle histoire de solitude, mais surtout une histoire de rats,
dix fois plus fine que tout ce que les modèles du genre nous propose
habituellement. Dommage que le scénario soit trop étalé,
s'égarant sur ses divers aspects (la personnalité du "héros",
son travail et ses humiliations, ses rats, son amour secrète) sans
réellement joindre les bouts. Et puis ça manque sincèrement
de surprises et de rebondissements : c'est une oeuvre qui finie exactement
de la façon dont on pensait qu'elle allait se terminer... |