Quelques coups de revolver, la découverte d'un cadavre atrocement mutilé...
When evil lurks joue la carte de l'étrange, allant de découvertes sanglantes en découverte macabres, où un "incarné" (le truc le plus dégueulasse que j'ai vu au cinéma depuis des lustres) a pris possession d'un homme. Une malédiction qui pourrit les corps, un mal qui se transmet de manière déconcertante, des morts qui reviennent à la vie et, à la fin, un petit air de Le village des damnés : le tout sous un angle original, un angle d'approche argentin, et pour un résultat redoutable et percutant. Je n'avais pas vu une œuvre aussi couillue, libre et sans limite aucune depuis très, très longtemps. Un vrai film de sauvages qui a du faire pâlir d'envie les américains.
Par contre il perd notablement de sa valeur dans sa deuxième moitié, au travers de ses explications, ainsi que dans le fond (un film d'exorcisme déguisé : on y parle plutôt de "nettoyage"), ne cherchant plus qu'à choquer. Et se terminant en eau de boudin, hésitant..
Visuellement très soigné, When evil lurks campe sur ses bases, parfois assis sur des principes tordus voir farfelus : notamment l'énoncé des diverses règles, et en particulier celle absolument invraisemblable concernant l'utilisation des armes à feu (un message politique ?).
NOTE : 12 / 20