Une maison est donc hantée.
Vous connaissez le couplet depuis près de 45 ans : une famille emménage dans une vieille baraque, les parents sont ravis, les enfants beaucoup moins. Jusqu'à l'introduction de la belle voisine.
David Harbour semble se tailler une filmo spécialisée dans la comédie horrifique (après Violent night) : il campe ici Ernest, un gentil fantôme -pour qui le connaît -, enfermé dans son mutisme, qui aime la musique et possède un lourd passé....
We have a ghost devient un film de fantômes 3.0, une enquête sur la mort mystérieuse de cet ectoplasme (le point fort du scénario et l'atout émotion de l'histoire) et en profite pour cracher à la fois sur cette folie que sont les réseaux, fonctionnant au buzz plus qu'à l'intelligence, et celle d'une célébrité rarement méritée.
Après, le traitement reste sagement posé sur ses assises, ni révolutionnaire ni profond, ni hilarant, ni effrayant, à la morale prémachée et dont tout le volet CIA me paraît sans grand intérêt, voir carrément grossier.
NOTE : 10-11 / 20