Warriors of the future c'est le concept d'une
grosse série B parfaitement assumée qui brasse
beaucoup, beaucoup d'influences : des armures en exosquelette,
une plante géante extraterrestre, des créatures
extraterrestres (!!), une planète écologiquement
à l'agonie, des maladies (forcément la fille du
héros), un méchant qui le porte sur lui et qui
veut tout faire péter, un scénario de film catastrophe
et, enfin, une mission périlleuse afin sauver tout ce
beau monde.
On y met les moyens, on développe une idée plutôt
brillante (la plante destructrice est également le seul
espoir de l'humanité) sans pour autant en tirer le meilleur
parti.
Si Emmerich était chinois... car la trame de ce film
ne dépasse pas le stade du medley, hautement prévisible
en tout point, jusque dans sa morale attendue (mieux vaut un
être humain pour sauver le monde qu'un robot), bombardant
le film d'idées proprement saugrenues (on en parle de
ce pistil ?), de multiples personnages à la psychologie
basique artificiellement greffés sur l'histoire (le néo
punk tout droit sorti d'un sous-Mad Max), d'action XXL couplée
à des effets XXXL (absolument bluffants dans leur ensemble
et bien mis en valeur), de dialogues fortement ampoulés,
le tout afin de noyer le poisson d'une œuvre des plus rectilignes
dans le fond.
La forme au dépend du fond, et une naïveté
sans fond.
NOTE : 8-9 / 20