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Wanted
Budget = 75 M$
BOX OFFICE France = 1 721 / 90 018 - 473 000 - 1 088 000 entrées
BOX OFFICE USA = 50,9 / 134,5 M$
BOX OFFICE Monde = 342,5 M$
 

Enfin le digne héritier de la saga Matrix, LE film qui copie son "maitre", mais ne parodie pas et s'approprie un visuel pour servir son propre univers ! Mais il n'y a pas que du Matrix dans Wanted... Difficile pourtant de ne pas repérer quelques tics : le défi à l'apesanteur, à la vitesse et autres lois aberrantes de la physique et de la biologie élémentaire. Mais ici nos héros sont des quasi-super-héros, des extra-humains aux capacités amplifiées. On y retrouve le fantasme scénaristique du geek de base : un homme confondant de banalité, voir moins que rien, qui va devenir un héros... un élu ; mais cette fois l'écriture scénaristique plus que la philosophie du film seront sa force et son originalité. Son guide sera un homme de couleur ; mais pas seulement... et pas de la même façon. Les combats sont titanesques mais restes cohérents, sans artifice inutile (j'vous jure !) ni surenchère un peu bête ; ce sont les capacités physiques de nos héros qui sont mise en avant. C'est tout simplement et visuellement jouissif ! Et l'univers du film est très riche : le mythe du tueur à gage est exploité jusqu'au bout : un être sans âme mais avec un code d'honneur, une société secrète, un sentiment de puissance absolue. Le traitement n'ai jamais complètement sérieux et l'humour aussi fou que les images qu'il sert. Les combats sont titanesques et très puissamment visuels. Enfin, le twist permet de remettre joliment les compteurs à zéro. Et puis il y a un dernier aspect essentiel, très matrixien celui-ci aussi : les bases du film sont celles des jeux vidéos ; le joueur possède plusieurs chances (Cf. la cuve à bacta ; les fans comprendront !), il existe plusieurs niveaux et le joueur-héros atteindra plusieurs stades de compréhension (innocent au début, il s'entrainera dans les premiers niveaux, mettra en pratique et dépassera ce stade pour vaincre à la fin) ; on y retrouve des obstacles très vidéo game (la scène sur le train me rappelle certains jeu Star wars) et des missions. Quand le cinéma devient extrêmement redevable au video game.... Stade final, la réalisation de Timur : comme un poisson dans l'eau, le sujet accroche totalement avec son univers visuel, et cette fois on sentirait presque de la retenue par rapport à ses autres oeuvres (tant mieux !), de la retenue derrière une réalisation volotairement excessive, grasse, soulignée et certainement en totale adéquation avec les folies du scénario. Un film improbable et d'autant plus sublime !!!

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 




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