Violent night, alcoolic night : Le père noël comme
vous ne l'avez jamais vu !
C'est Noël chez la richissime famille Lightstone, mais
la teuf familiale, qui virait déjà au pugilat
patrimonial, va tourner encore plus court avec l'arrivée
d'invités inattendus.
Violent night dépiaute la fameuse magie
de Noël, célébration du dieu Dollar dans
une Amérique pourrie-gâtée, via un Santa
Claus aussi réel que trashouille, ivrogne de bas étage,
sarcastique mais avec un coeur gros comme... un coup de marteau
dans la gueule !
Je dois bien avouer que la première référence
que j'ai perçu dans Violent night vient
de son petit côté Die hard -Noël,
des terroristes et l'invité surprise ; sans parler des
problèmes de couple- : cette fois le John McClane de
service se nomme Santa et la sauce est volontier plus follement
fantastique et borderline.
Violent night s'avère vite décalé,
décomplexé et grandement fun, gore et grinçant,
déjanté et au final complètement psychotique
et symbolique, et pourtant totalement dans l'esprit de la grande
fête de fin d'année. Mais si !
Pendant adulte et couillu des fameux et trop sucrés films
de Noël, Violent night joue à fond
la carte de l'anti-conformisme sanguinolent, virant au "origin
movie" quand où on ne l'attend pas, et préférant
l'humour décapant aux belles conventions. Bref : de la
comédie fantastico-horrifique haut de gamme avec un vrai
scénario à la fois hommage aux thématiques
des films sus-cités et développant une intrigue
interne assez savoureuse. On lui trouverait presque un petit
côté parodique.
Mais ne vous inquiétez pas : ça finit bien.
NOTE : 15-16 / 20